MOULINS À VENT

Les moulins à vent

Depuis les origines, l'action de moudre le blé afin d'en tirer la farine est un enjeu économique. Si le moulin de la rue notre dame dans sa forme actuelle n'est pas très ancien (XVIIIe siècle), il semble avoir été le premier moulin à vent ayant appartenu aux seigneurs, d'où son nom de « moulin du château ». Les moulins à vent apparaissent tard. Encore très rares en 1540, ils viennent alors soutenir les structures primitives de productions des moulins à eau de la Bure et d'Entole.

La commune eut huit moulins à vent, cinq ont disparu et trois sont restants : celui du château ; de Gaillou reconstruit en 1871 et de Marroule construit vers 1820.

La guerre des minoteries contre la meunerie artisanale se fait sentir à Rieumes dès 1849 :

« Un abus prodigieux accable l'agriculture de ce département dont les produits doivent passer en totalité par les mains du minotier de Toulouse : cet abus consiste dans le mesurage, qui est toujours fait par des hommes au choix et à la dévotion des acheteurs, mesurage qui s'opère avec tant d'adresse que le vendeur est toujours obligé de subir une réduction de quantité assez considérable » … « Le producteur doit supporter non seulement le poids énorme de l'impôt, mais encore les bénéfices que doit faire légalement le commerce, et les profits illicites d'un faux mesurage ».